Le biwa est une sorte de luth d'origine chinoise qui fut introduit au Japon à l'époque Nara (710 - 794).
A la cour impériale il servait alors d'instrument d'accompagnement des danses traditionnelles (bugaku).
La pratique du biwa déclina au début de l'ère Heian (794 - 1185) avant d'être remise au goût du jour par des moines (biwa hôshi) de la secte Tendaï. Ceux-ci, souvent aveugles, parcouraient tout le pays en chantant des légendes anciennes au son du biwa.
Il existe plusieurs variétés de biwa, chaque variété se différenciant d'une autre par le nombre de cordes (4 ou 5) et le nombre de chevalets (3 à 9).
Ainsi on distingue le biwa à quatre cordes et quatre chevalets (Heike biwa, très en vogue dans la classe des samouraï à l'époque médiévale), celui à quatre cordes et trois chevalets (bugaku biwa) ou encore le shigen biwa (à quatre cordes et neuf chevalets).
On joue du biwa à l'aide d'un large plectre en bois ou en ivoire, comme on joue du banjo.