Le koto est une cithare d'origine sino-coréenne, introduite au Japon au 6e siècle.
L'instrument d'alors (wagon) ne possédait que cinq cordes et mesurait moins d'un mètre. Puis au fil des âges, le koto fut modifié pour devenir une cithare à treize cordes en soie tendues sur une longueur pouvant varier de 1,60 m à 2 m.
La caisse de résonance du koto est taillée dans du paulownia.
Chaque corde du koto a son propre chevalet mobile dont la position détermine la tonalité de la corde.
On joue de cet instrument à l'aide de trois onglets, un peu comme on joue de la guitare.
Il existe plusieurs sortes de koto, le nombre de cordes pouvant varier de 5 (yamato koto ou wagon) à 50 (hitsu no koto). Cependant le koto le plus utilisé est celui qui possède 13 cordes.
C'est au début de l'ère Edo (1603 - 1868) qu'est née une musique propre au koto: sôkyoku. Cette musique a connu son âge d'or pendant l'ère Meiji (1868 - 1912) et son développement s'est perpétué jusqu'à nos jours.